Un peu d’humour : comment cuire les Anglo-Saxons
Ă qui de droit,
Habituellement plutĂŽt bien cuits, les Anglo-Saxons sont connus pour ĂȘtre trĂšs difficiles Ă prĂ©parer comme il faut. Mais « Impossible n’est pas Français », comme NapolĂ©on aimait l’affirmer. Il est vrai que l’Empire britannique a Ă©ventuellement fini par avoir le dessus sur lui, Ă la fin, aprĂšs une sĂ©rie de coalitions et beaucoup de va-et-vient, mais tout de mĂȘme, il a fait suer les Tommys un bon coup, et pour un bon moment. La Grande-Bretagne a eu bien de la chance d’ĂȘtre une Ăźle, Ă cette Ă©poque, tout comme cela a Ă©tĂ© le cas au temps des Romains et comme ce le fut ensuite Ă l’Ă©poque de l’Allemagne nazie.
Il y a bien des façons d’Ă©corcher un chat Ă vif et ce ne ne sera donc pas une surprise de voir que le mĂȘme principe peut s’appliquer au sujet des techniques relatives Ă l’art d’apprĂȘter les Anglos.Voici certaines des mĂ©thodes qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par un bon cuisinier ou une bonne cuisiniĂšre pour parvenir Ă ses fins:
- frire
- bouillir
- cuire
- cuire Ă la vapeur
- cuire Ă la fumaison
- cuire Ă la barbĂšque
- braiser
- cuire au micro-ondes
La façon la plus simple est de faire bouillir l’Anglo en question. Pour cela, vous avez simplement besoin d’un gros pot, de l’eau et une source de chaleur. Avec tout cela et suffisamment de temps, vous pouvez bouillir Ă peu prĂšs n’importe quoi, voire Ă peu prĂšs n’importe qui.
La cuisson, elle aussi, est une mĂ©thode assez simple, bien qu’il faille alors acheter ou amĂ©nager un four suffisamment large, ce qui n’est pas Ă©vident en soi.
La friture est une façon intĂ©ressante de procĂ©der. Le goĂ»t de la viande est rehaussĂ©, mais elle est toutefois assez grasse et peu appropriĂ©e au point de vue d’une bonne santĂ©.
Le braisage est bien, mais cet art nĂ©cessite un excellent cuisinier ou une excellente cuisinĂšre. Mieux vaut sans doute laisser cette mĂ©thode Ă un chef de restaurant. Ils savent habituellement ce qu’ils font.
La barbĂšque est Ă privilĂ©gier en saison, ne serait-ce que pour le goĂ»t supĂ©rieur que cela procure Ă la viande. Tout dĂ©pend de l’assainonnement, bien sĂ»r. C’est aussi une belle occasion de se rĂ©unir pour festoyer, en groupes et en familles.
En tout dernier lieu, nous devons souligner que la meilleure politique Ă suivre, Ă notre sens, dans le domaine de la cuisine d’Anglo, est de toujours en garder un Ă portĂ©e de main, vivant ou rĂ©frigĂ©rĂ©, avec ou sans les os, avec ou sans la peau. Vous ne saurez jamais Ă quel moment il peut ĂȘtre utile d’en avoir un non loin, particuliĂšrement en temps troublĂ© ou mouvementĂ©. Une source de protĂ©ine animale de cette qualitĂ© est prĂ©cieuse et ne doit jamais ĂȘtre gaspillĂ©e. Nos enfants apprĂ©cieront sĂ»rement la valeur ajoutĂ©e au plan de la survie qu’une telle viande peut reprĂ©senter pour eux, quand les temps l’exigent.
Signé par:
Les différentes responsables des divisions britannique, américaine, canadienne, australienne et néo-zélandaise de la Fédération des femmes anglo-saxonnes du monde (F.F.A.-S.-M.)
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